Aujourd’hui j’apprends l’apparition d’un nouveau blog, en service depuis cet automne, au sujet des aménagements de la Friche Belle de Mai : La belle friche des quais. Bienvenue !
Le blog présente le travail initié à l’automne 2016 par le paysagiste David Onatzky et de l’écologue Audrey Marco, accompagnés de l’architecte marseillais Olivier Moreux, et repris maintenant par trois paysagistes. Leur terrain de jeu se situe dans un petit périmètre sur la Place Publique des Quais, une nouvelle zone de 1.500 m² aménagée face aux voies ferrées, avec esplanade, aire de jeux pour enfants, etc., couverte par une belle structure en acier galvanisé et des voiles d’ombrage.
Concrètement, les paysagistes étudient le comportement des végétaux, qu’ils soient apparus « spontanément » ou non, et ils s’efforcent de réguler les populations pour assurer une certaine diversité1 et atteindre autant que possible l’autonomie.
Alors ils partagent sur leur blog leurs observations. Ils détaillent par exemple que les ronces et les genêts semblent bien installés alors que les amélanchiers n’ont pas tenu depuis leur implantation. Pour l’anecdote, il faut savoir que les végétaux mis en place ici à La Friche proviennent… d’une autre friche marseillaise, du côté de Saint-Marcel. Les graminées viennent quant à elles essentiellement de Trets. Leur dernier article s’intéresse en particulier aux chardons qui ont fleuri au printemps dernier.
Vu la nature du lieu (et même son nom !), toute la question est là : à partir de quel moment leur intervention débordera sur le désordre apparent, marque de fabrique de la Friche ? C’est sûr qu’on est bien loin des jardins tout tracés du XIXème siècle, mais le résultat vaut bien le coup d’œil. Les passionnés du monde végétal se régaleront de lire les aventures de ces trois paysagistes, quand les moins érudits se contenteront peut-être simplement d’aller sur place pour admirer les couleurs changeantes au fil des saisons !
- On a enfin admis récemment que la diversité des végétaux sur un site donné permettait en effet de favoriser le retour d’un écosystème plus complet, nécessaire à la qualité de vie, même en milieu urbain. ↩